Une œuvre pérenne à la mémoire des victimes de l’amiante.
Une création de la plasticienne Valérie RAUCHBACH intégrant un système audio et musical interactif YIM créé par
Jean-Marie LAVALLEE.
C’est sur le site d’Arjuzanx, ancienne mine à ciel ouvert de lignite, maintenant transformé en base de loisir et réserve naturelle, que se dressent ces trois colonnes de cofalit de 6m, 5m et 4m . La cofalit est une pierre de verre noir qui est le résultat de l’amiante passée dans un four à plasma afin de la rendre inerte.
Par le passé, le site de la mine d’Arjuzanx produisait de la lignite, du bois décomposé, une sorte de charbon qui servait de combustible à la centrale électrique thermique d’EDF située à proximité. C’est dans cette centrale que de très nombreux ouvriers furent contaminés par l’amiante qui servait de protection thermique sur les hommes et d’isolation des différentes conduites. C’est la CGT qui est l’initiatrice de ce projet et qui a mené et gagné un long combat pour faire reconnaitre la faute inexcusable de l’employeur
L’installation sonore interactive est constituée de capteurs invisibles qui déclenchent, suivant la position du visiteur au milieu des 3 colonnes, de la musique, les sons de la centrale et de la mine enregistrés à l’époque et différents témoignages audio des ouvriers, certains aujourd’hui disparus à cause de cette maladie.
Ce monument leur rend hommage.